
L’écosystème
L’écosystème peut se définir comme le milieu caractérisé par l’association d’un cadre physique et de ceux qui y habitent. En effet, c’est un milieu adéquatement défini et biologiquement uni- forme qui peut avoir des dimensions variées
et est constitué de plusieurs éléments vivant en symbiose. L’absence d’un seul de ces éléments peut provoquer la rupture d’un écosystème. Le pape François, dans Laudato si, attire l’attention de tous sur « la disparition des forêts et d’autres végétations », y impliquant celle d’éléments de la nature nécessaires à l’alimentation, à la santé…d’où l’ultime importance de songer à rééquilibrer la nature, en tenant compte de tous les maillons de la chaîne vivante.
En effet, les éléments fondamentaux de la chaîne vivante groupes. Les premiers sont les producteurs qui ont une grande importance dans la chaîne vivante. L’exemple est le cas des organismes autotrophes tels les algues et les végétaux. Ceux-ci sont une réserve vitale pour les consommateurs. Les deuxièmes sont les consommateurs ; on distingue les consommateurs primaires, secondaires et ternaires selon qu’ils sont herbivores, carnivores et omnivores respectivement. Les décomposeurs quant à eux sont des micro-organismes, des végétaux pluricellulaires de petite taille comme les bactéries, les champi- gnons. Leur rôle est de dégrader la matière organique qui sera ultérieurement utilisée par les producteurs. Cette économie ne se réalise pas toujours sans problème. La santé de l’écosystème est souvent exposée au dangers des produits toxiques tels que le dioxyde de carbone, le chlorofluorocarbone, utilisés dans certains aérosols, frigo et système d’air conditionné. Ces derniers détruisent la couche d’ozone qui nous protège des rayons ultra- violets (UV). Les feux de brousse et le broute- ment exagéré des animaux sont à l’origine de la désertification et de l’appauvrissent du sol. De plus, l’ac- tivité industrielle entraîne la pollution atmosphérique, de l’eau et la modification de la nature des sols. L’abondance et la création continue des barrages hydroélectriques ne sont pas de moindres menaces. C’est pourquoi, le pape François, dans Laudato si au n° 33 souligne que « l’immense majorité disparait pour des raisons qui tiennent à une action humaine. » Comment remédier à ce problème ?
Exploiter la nature ou la transformer est une chose et penser à sa reconstitution ou son équilibre en est une autre. Le meilleur de respecter de façon sereine les mesures établies pour la sauvegarde de notre biocénose et de notre biotope. Voilà pourquoi l’adoption de filtres aux cheminées, la création des lois internationales pour limiter la déforestation, l’organisation de colloques, de séminaires et de conférences pour sensibiliser la population mondiale, la création des parcs nationaux, des réserves forestières, le reboisement des forêts et le maintien de certaines espèces, voire des espèces rares de la nature sont à encourager.
KOLLO MBARGA Jacques Boris, O. Carm, PHILO I
sont classés en trois