
BELA N. Éric (Doyen des étudiants) interviewe le nouveau préfet, le Rev. Père Hervé Pascal OKOLONG, sac
Bonjour, Père ! Après une année à l’Institut de Philosophie-Saint-Joseph-Mukasa, année que nous pouvons qualifier d’année d’imprégnation, comme préfet des études quelles sont vos impressions ?
Bonjour à l’équipe de rédaction de la Semence. Après cette première année qui était véritablement comme vous le dite une année d’imprégnation, nos impressions sont bonnes. Nous avons apprécié le rôle de chaque collaborateur, à tous les niveaux. La préfecture des Etudes étant la partie centrale d’une structure académique comme la nôtre, elle a nécessairement besoin d’une personne stable, flexible et disponible. Nous avons essayé de nous adapter et chacun à sa manière nous a donné de mieux nous intégrer dans le grand corps de Mukasa et principalement dans l’équipe de direction. C’est pour nous l’occasion de rendre grâce au Seigneur pour l’esprit de famille qui règne ici au sein de l’Institut Mukasa, lequel esprit favorise le travail. Si nous remercions tout le monde en général, nous voulons dire un merci particulier à deux personnes : La secrétaire ; madame KOUAM Chantal et le Recteur ; Dr Guy Paulin N., Le Fr. Georges AMASSAYOUGA.
Vous vous êtes certainement fixé des ambitions et des défis. Lesquels considérez-vous comme prioritaires ?
Merci pour cette question. En termes de projet, nous ne saurons parler d’une manière personnelle. Cependant, le projet porté par l’IPSJM est la recherche d’une tutelle académique au Cameroun afin de partir du baccalauréat canonique à la licence universitaire. C’est le projet principal de la préfecture des études. La mise en route d’un projet nécessite des dispositions en amont, qui peuvent se résumer en termes d’ouverture de l’Institut. Parmi ces éléments, il Y a principalement la fréquence des colloques philosophiques, la création d’un site web, les publications universitaires et la départementalisation
des enseignements. Voilà ce que nous portons comme feuille de route pour ce premier triennale en tant que Préfet des Études.
Une idée de vos principaux moments de joie pendant cette année académique écoulée ?
En termes de joie ou d’allégresses particulières expérimentées comme Préfet des Études, cette fondamentales. La 1ère était le fait d’être accueilli comme membre de Direction dans une structure qui vous a formée et de travailler avec la majorité de ceux qui étaient vos encadreur et professeurs, et d’occuper le poste qu’avait occupé un Confrère Pallottin, le Père Hugo SCHMITT, qui a été pendant 10 ans mon Père spirituelle. Nous nous sentions alors comme responsable d’un héritage lourd de sens et nécessitant une grande maturité. C’est pour nous un défi considérable. Le 2nd moment joyeux était la présentation de la leçon inaugurale en octobre dernier à l’occasion de l’ouverture de l’année académique. C’est une expérience qui n’est pas communicable par des mots.
Qu’en est-il des difficultés qui se sont présentées ?
En termes de difficultés, elles sont de trois ordres : premièrement une difficulté personnelle. Sans avoir été au préalable enseignant dans la structure, nous sommes passés d’étudiant au sommet de la direction de l’institution. Ce qui pourrait paraître comme une promotion pour certains était pour nous une difficulté. L’intégration dans une famille qui faille découvrir tout en étant au cœur de l’action n’était pas évidente. C’est ainsi que certaines erreurs d’appréciation ce sont signalées. Le second ni- veau de difficultés se trouvait dans l’exercice même de notre fonction. Pour n’avoir pas été introduit suffisamment, nous avons pris plus d’un semestre pour découvrir certains dossiers indispensables. Ce qui a alourdi le travail de la préfecture des études. Le troisième niveau qui selon nous restera une difficulté permanente, est celle de mettre ensemble l’objectivité académique et l’appartenance congrégationnelle. En réalité, ces deux pôles sont les indispensables de notre processus formatif : la préparation d’une élite, laïc ou religieuse, responsable, capables de répondre aux défis de l’heure en vue d’une véritable humanisation de notre société.
Merci Père Préfet pour le temps accordé à l’équipe de rédaction de la semence.
C’est moi qui vous remercie!